Fall' Newston

» Nom:
Newston
» Prénom:
Fall’
» Age:
16 ans
» Origine:
Anglaise
» Emplois:
Etudiante [ C'est possible de travailler ? Du genre serveuse au café ? .__. ]

» Caractère: (10 lignes minimum)

Dès l’âge de 4 ans, Fall’ était d’une nature timide. Elle n’osait ni parler, ni s’approcher des autres personnes et encore moins les regarder. Mais pourquoi donc ? On sait qu’une enfant de cet âge est timide mais à ce point… C’était à cause du lourd secret qu’elle gardait, de son enfer de petite fille battue… Les années passèrent et Fall’ commençait à évoluer, à comprendre certaines choses qu’elle n’aurait jamais voulu comprendre. Elle avait compris qu’elle ne reverrait jamais sa maman et que son père était une pourriture.
Mais aujourd’hui, c’est une fille qui a peur. Peur du monde, des personnes, du bonheur. Elle fuit toutes ces choses, elle préfère vivre dans le noir, dans l’oubli.
Fall’ est solitaire mais à force elle va finir dans un asile, enfermée dans une pièce close encore pire que dans son appartement.
A l’extérieur, Fall’ essaie d’être discrète et d’être rapide pour que personne ne la remarque. Elle ne veut surtout pas être vue.
Avec les personnes inconnues elle essaie d’être polie mais elle évite parfois les regards par peur. Sa peur ne se lit pas vraiment vu qu’elle essaie de garder un regard neutre, perdu. Elle voudrait, veut laisser partir sa timidité seulement si elle est avec une personne de confiance absolue. Mais est-ce possible de trouver une personne comme ça ?
En gros, Fall’ est timide avec les autres personnes et gentille, mais lorsqu’elle est seule, elle pourrait vous faire peur, surtout dans son appartement…

» Description physique: (10 lignes
minimum)

Fall’ n’est pas très grande mais pas une naine non plus.
Elle n’est pas maigre mais a quand même un petit peu de ventre. Elle a de fines jambes et de petits doigts fins.
Sur son bras droit, on peut encore voir des cicatrices du couteau, mais les blessures les plus graves sont dans son dos. Des bleus et des cicatrices qui lui traversent le dos. Mais bon, personne ne les voient c’est déjà ça. Pour son bras elle n’essaie de ne pas trop le montrer pour rester discrète. Ses yeux sont de couleur violet. Un violet très foncé. Oui elle porte des lentilles. Depuis qu’elle a découvert ça, elle adore ! Pour ses cheveux longs, elle les a teints en violets aussi. Clairs et foncés, peu importe.
Elle porte souvent de petits tops à bretelles accompagnés d’un pantalon ou d’une jupe. Merci le foyer pour tout ça ~
Celle-ci porte toujours le bracelet de sa maman, jour et nuit.
Elle adore aussi les ceintures ! Mais bon, ce n’est qu’un détail…
Par contre, elle a encore un petit accent assez léger mais qui s'entend quelques fois. Mais elle ne s'en rend pas vraiment compte.

» Histoire: (10 lignes minimum)

S’il vous plaît, tuez-moi, achevez-moi…
Répétait Fall’ sans cesse, couchée sur un lit blanc, sans vie, reliée à une machine. Cette machine, elle en avait peur, elle la détestait. Elle détestait revivre ou plutôt de revoir son passé, son enfer…

Fall’ vivait avec ces deux parents, dans un petit village dans le sud de l’Angleterre. Elle avait maintenant 2 ans.
Deux années passèrent ; elle venait de souffler son gâteau d’anniversaire. C’était un jour ensoleillé, un jour d’été où les oiseaux chantaient et les enfants riaient. Pour elle, c’était un jour inoubliable car elle avait tout les enfants du village et parents qui s’étaient réunis juste pour elle, juste pour son anniversaire. Elle était fière car sa maman lui avait offert un bracelet de perles pleines de couleurs. Elle avait promit à sa maman de ne jamais l’enlever. Sa mère avait sourit en la prenant dans ses bras ~

‘’ Pardonne-moi…’’
Avait-elle chuchoté.
C’était le dernier sourire que Fall’ vit de sa mère…

Quelques jours après sa fête, la vie de petite fille haute en couleur était devenu dur, très dur… Elle sombrait dans le noir absolu.
Son père commençait à crier tout le temps, et c’est là que l’enfer allait commencer. Fall’ s’en rappelait très bien. Même très bien…

Elle s’était levée en pleine nuit pour aller boire. Tout était normal, lorsqu’elle avait entendu des pas. Elle s’était dit que c’était sûrement l’un de ses parents. Oui c’en était bien un ; c’était son père. Il s’avançait vers elle lentement, les mains derrière le dos, avec un immense sourire. Fall’ lui avait rendu son sourire en terminant son verre de lait.

‘’ - Fall’. Tu es encore debout ?
- Oui. J’avais soif. ‘’

Fall’ avait voulu retourné dans sa chambre, mais son père l’avait retenu fermement par le bras. Tellement fort qu’elle grimaçait. Celui-ci se mit à rire sans cesse avec un sourire de sadique, un sourire de fou. La petite fille de 4 ans avait peur. Très peur. Qu’arrivait-il à son père ? Elle ne comprenait pas.
Celui-ci la retenait toujours. Il avait dégagé sa deuxième main qui se trouvait derrière lui. Fall’ avait commencé à crier et à se débattre mais même avec toutes ses forces elle n’arrivait pas à partir. Son père avait sourit de plus belle et avec un couteau de cuisine, il avait fait des entailles au bras qu’il retenait. Fall’ pleurait. Son père, n’aimant pas les cris et pleurs, avait lâché le couteau pour cogner fortement sa fille. Il l’avait ensuite relâché, et il était sorti…
Fall’ se tenait la tête ; elle était maintenant à genoux. Elle avait vu du sang couler de son bras enfin c’est ce qu’elle en avait déduit. Elle ne voyait rien à cause des larmes qu’elle rejetait.

La nuit n’était pas encore finie. Fall’ s’était relevée et elle avait essayé de regagner sa chambre sans trop faire de bruit. Mais lorsqu’elle était passée devant la porte de sa mère, elle avait vu que la porte était entrouverte. Elle s’était permise honteusement de voir si sa maman était encore debout. Oui elle l’était ; elle était à terre, en pleurs…
Fall’ avait reculé mais elle s’était cognée contre quelque chose. Elle savait qui c’était. Elle n’avait osé se retourner et encore moins bouger. Mais elle tremblait, elle n’arrivait pas à arrêter cela. Elle entendait le souffle de son père. Elle savait qu’il était énervé. Pourquoi ? A cause d’elle ? Mais qu’avait-elle fait ? Rien justement, rien ! Celui-ci l’avait poussée ou plutôt l’avait éjectée vers la porte de sa chambre avant de l’assommer.

Le jour s’était levé, la lumière du soleil éclairait le coin de la chambre. Fall’ s’était réveillée en sursaut et en sueur. Elle avait secoué la tête mais avait aussitôt arrêté. Elle avait mal à la tête et lorsqu’elle s’était assise sur son lit elle avait vu son bras amoché, entamé. Là, elle avait compris que ce n’était pas un rêve, ni un cauchemar mais la réalité. Une triste réalité pour une petite fille de 4 ans.

Les jours, les semaines, les mois, les années avaient passé et c’était toujours l’enfer. Fall’ se demandait comment elle arrivait encore à vivre…
Son corps, son cœur lui faisaient mal en en mourir; chaque soir elle en pleurait, en silence dans sa chambre sans lumière, enfermée.

Fall’ a maintenant 16 ans et elle vit dans un appartement dans la ville de Tokyo. Une trop grande ville, trouve-t-elle… Trop de monde, trop de lumières, trop de bonheur…
Fall’ se retrouve seule dans un petit appartement sans lumière. Elle déteste la lumière, elle déteste le bonheur.

Sa mère s’était suicidée quelques années après ses 10 ans tandis que son père l’avait frappée jusqu’à la tuer. Il l’a accusé de la mort de sa mère et de pleins d’autres choses. Pourtant Fall’ n’avait que 10 ans et elle pleurait sa mère. Elle voulait qu’elle revienne, elle savait que si elle revenait elle lui pardonnerait. Ce n’était pas de sa faute, c’était celle de son père !
Mais suite à de graves blessures, Fall’ avait été envoyé dans une clinique à Tokyo. Pourquoi aussi loin ? Parce qu’il y avait plein de cas comme elle.
Elle avait été placée dans des foyers et avait même essayé de vivre avec une famille d’accueille mais c’était trop dur pour elle, elle ne supportait plus la vie de famille. Elle en avait peur. Elle avait toujours souhaité le bonheur, maintenant elle le détestait.
Pour finir, le foyer avait décidé de lui payer un appartement proche d’un établissement qui pourrait l’aider, qui pourrait lui redonner l’envie de vivre.

Chaque jour, elle doit s’y rendre faire des tests et autres auprès d’une machine.
Chaque jour la même routine. Elle sait que si elle n’y va pas elle aurait de graves ennuis. Après tout, c’était sa dernière chance peut-être…

Son père ? Elle ne sait ce qu’il est devenu. Elle espère qu’il est mort… Elle espère…

S’il vous plaît, tuez-moi, achevez-moi…
Répétait Fall’ sans cesse, couchée sur un lit blanc, sans vie, reliée à une machine. Cette machine, elle en avait peur, elle la détestait. Elle détestait revivre ou plutôt de revoir son passé, son enfer…

» Avez-vous lu le règlement ?

« Oui, trop peur de mourir ».

Voilach n___n